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Inde du nord

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L'avion
Depuis l'apparition de compagnies low-cost, prendre l'avion est devenu abordable. C'est, pour les longues distances, le moyen le plus simple et le plus pratique de se déplacer.
Les compagnies low‑cost

En Inde comme un peu partout dans le monde, on assiste à la prolifération de ces compagnies qui permettent, pour des prestations réduites au minimum, de couvrir de longues distances rapidement et à moindres frais (vols parfois moitié moins chers que ceux d’une compagnie régulière) : IndiGo Airlines, Spice Jet, JetKonnect, Go Air.
Quelques conseils et remarques d'ordre général

- Hors périodes de vacances scolaires (Noël, de mi-mai à mi-juin et septembre-octobre), il n'est pas nécessaire de réserver son billet longtemps à l'avance. Si vraiment il n'y a plus de place sur aucun vol, inscrivez-vous sur une liste d'attente.

- Pensez à reconfirmer vos vols au moins une fois en donnant votre numéro de réservation (booking reference) à la compagnie aérienne, le surbooking n'est pas rare !

Le train
L'Inde a un réseau énorme. C'est un moyen de transport bon marché et efficace mais souvent bondé.
- Pour connaître les horaires des trains, un site : erail.in. Certes privé, c’est cependant de loin le plus simple d’utilisation : on entre le nom des villes de départ et d’arrivée, on indique la date, on clique sur « show trains » et la liste des différents trains avec les heures de départ et d’arrivée apparaît.

La durée du trajet est également précisée, de même que les jours de la semaine (marqués d’un « Y ») où les trains circulent. En faisant glisser la souris sur le nom du train apparaissent aussi les classes disponibles et, en cliquant sur ce nom, la liste des gares desservies entre le départ et l’arrivée. Bref, très pratique.

Sinon, pour les infos générales, il y a le site officiel d'Indian Railways. Plus compliqué à la maison : choisir la rubrique « Train between important stations », entrer le nom de la gare de départ et celle d’arrivée, choisir la classe et, en principe, s’affichent les horaires des trains.
Les différentes sortes de trains

En gros, il y a deux sortes de trains en Inde : les express, c'est-à-dire les trains des grandes lignes, qui relient les villes importantes du pays, et les autres, dits passenger trains, qui circulent plus localement et s'arrêtent partout. Vous prendrez surtout les premiers.
Comment acheter son billet ?

Seule la classe II (la plus populaire, très, très peu utilisée par les touristes étrangers) ne requiert pas de réservation. Pour toutes les autres (et en particulier si vous voyagez de nuit et voulez une couchette), il faut réserver sa place... de préférence 4 ou 5 jours à l’avance, et même facilement 15 à 20 jours à l'avance en très haute saison touristique (décembre-janvier) et en période de vacances scolaires indiennes (mai-juin), pour les destinations les plus prisées.

- Pour ce faire, plusieurs possibilités :
- Ceux qui souhaitent acheter leur billet avant d’arriver en Inde peuvent le faire sur cleartrip.com. La procédure est un peu compliquée car il faut créer (via le site de Cleartrip) un compte sur le site de l’IRCTC (le système de réservation en ligne d’Indian Railways), ce qui nécessite d’envoyer par e-mail une copie scannée du passeport.

- À l’avance (par e-mail par exemple) comme sur place (le plus courant), en passant par une agence de voyages locale. Elle prendra une commission, mais vous économiserez un temps d’attente parfois bien long à la gare ! C’est la solution qu’on conseille, sans hésiter.

- Enfin, en se rendant au reservation centre. Là, il faudra remplir une fiche de réservation (reservation/cancellation requisition form, qu’on trouve en général sur des présentoirs). L'employé au guichet vous imprimera un billet, où figurent le numéro du wagon et celui de votre siège/couchette.

- Bien faire attention au billet que l'on vous remet. S'il ne reste plus de place dans le train que vous voulez prendre, le préposé au guichet vous inscrira quasiment d'office sur une liste d'attente (waiting list), dans l'espoir qu'une ou plusieurs places se libèrent, ce qui arrive assez fréquemment. Le problème est que le guichetier ne vous le dira pas forcément...

- Il existe pour tous les trains importants un tourist quota, c’est-à-dire un certain nombre de places réservées aux touristes et aux Indiens de l’étranger (comme il y a un quota pour les militaires, les invalides...). Vous pouvez demander à en bénéficier, mais on n’y a généralement accès que dans les gares les plus importantes.
Autre solution : le tatkal scheme. Un certain nombre de sièges sont mis de côté et ouverts à la réservation seulement la veille du départ à partir de 10h. On paye un supplément (compter quand même 200 à 400 Rps).

Attention, on ne peut pas se faire rembourser un tatkal ticket.
Dans le cas du tourist quota comme du tatkal scheme, les places non utilisées sont libérées le jour du départ et ouvertes à tous - ce qui permet généralement à la waiting list d’avancer d’un coup !

- Enfin, pour obtenir une réservation dans un train moins de 2h avant son départ, foncez au current counter, sorte de guichet de la dernière chance où, après avoir servi les voyageurs sur liste d’attente, on vous attribuera une place s’il en reste.

- Changer ou annuler son billet : c’est possible, mais avant le départ du train bien entendu. Si vous l’annulez, vous serez remboursé (sauf une petite taxe perçue pour l’annulation). Si vous êtes passé par une agence pour acheter votre billet, elle seule peut faire la demande de remboursement.

Quelques remarques sur le train
- Croire que l'on peut voyager en Inde sans ticket est un mythe : amendes élevées.
- Il y a parfois des vols dans les gares et les trains.
- Sans être carrément sales, les trains indiens (comme les gares) sont assez poussiéreux, et plus de première jeunesse.
- Ils roulent en général assez lentement et klaxonnent continuellement.
- Les horaires sont à peu près respectés au départ, mais les trains ont tendance à musarder en cours de route.

Le bus
Généralement moins bondé que le train. Le tarif du bus équivaut à peu près au prix du train en 2e classe.
Mieux que le train dans le Sud (exception faite des lignes récentes de la Konkan Railways) mais moins confortable et plus dangereux !
- Un conseil : évitez de voyager de nuit. Outre l’état des routes (pas top), les chauffeurs, pour tenir le coup, les chauffeurs de bus se shootent tous plus ou moins au « bhang ». Résultat : dix morts en moyenne chaque nuit.
Pour calculer vos trajets, prenez une moyenne de 30 à 40 km/h, pas plus.
On distingue deux grands types de bus : les bus gouvernementaux (Government Buses) et les bus privés. Préférez ces derniers… là où il y en a, ils sont souvent plus confortables. Leurs bureaux sont en général regroupés à l’extérieur du Government Bus Stand (le terminal des bus gouvernementaux), ou carrément sur un Private Bus Stand spécial. Les bus gouvernementaux, eux, sont souvent en piteux état.

Les gares routières sont souvent éloignées des gares ferroviaires, et même, dans les grandes agglomérations, des centres-villes. Mais les bus s'arrêtent souvent sans difficulté en dehors des arrêts officiels.

Le vélo
Essayez de louer, quand c'est possible, un vélo. C'est vraiment avantageux et on est plus libre qu'avec un rickshaw qui, lui, vous mène où il veut.
Vérifiez que le cadenas fonctionne bien et l'état général de l'engin ; et soyez TRÈS prudent quand même, surtout en ville.
Les tarifs varient d'une région à l'autre, mais comptez en moyenne 40 à 60 Rps (moins de 1 €) la journée.

Le rickshaw
Le terme regroupe à la fois les autos-rickshaws (motorisés) et les vélos-rickshaws non motorisés (mais nettement moins nombreux et souvent moins efficaces)...
Les conducteurs de rickshaws touchent souvent une commission des boutiquiers et des hôteliers, ce qui fait de certains d'entre eux des spécialistes de l'arnaque. Si vous leur demandez de vous conduire dans un hôtel où ils ne sont pas commissionnés, il leur arrive de refuser, de vous conduire à un autre hôtel. Demandez qu'ils vous déposent dans la rue de votre hôtel plutôt qu'à l'hôtel même.

Demandez toujours qu'ils mettent le compteur. S'ils refusent, négociez toujours le prix AVANT la course après (si possible) vous être informé auprès d'un Indien du prix approximatif de celle-ci. Si on est deux, TOUJOURS se faire bien préciser si le prix annoncé est pour une ou deux personnes.

Dans certaines villes, le prix au compteur n’est pas celui à payer, demandez alors le tarif-card. Au niveau de certaines gares ferroviaire et routière, on trouve aussi des prepaid rickshaws. Prix fixes en fonction de la distance (on achète le ticket au guichet).

La version collective du rickshaw, le tempo, peut être très utile pour visiter les environs des villes et villages.
La voiture

À partir de trois personnes, louer une voiture devient intéressant : à partir de 1 000 Rps (12,50 €) si vous vous contentez d'une location à la journée, avec retour au point de départ, et de 1 500 à 2 500 Rps par jour (18,10 à 35,60 €) sur des parcours de plusieurs jours. Surtout bien vérifier l'état du véhicule : qu'il dispose d'une, voire de deux roues de secours, et que le klaxon fonctionne convenablement. C'est la condition sine qua non pour circuler.

La plupart des loueurs imposent un chauffeur et, là, il n'y a pas à hésiter. Ce n'est pas beaucoup plus cher, et vous ne le regretterez pas quand vous aurez réalisé à quel point il est difficile (et dangereux) de conduire dans ce pays !
En changeant d'État, les voitures de location doivent s'acquitter d'une taxe dont le montant diffère d'un État à l'autre. Les agences SÉRIEUSES incluent le montant de cette taxe dans le prix de la location. C'est au chauffeur de régler, ça fait partie des frais de l'agence de location, tout comme l'essence, le logement et les repas du chauffeur. Bien vérifier ce point lors de la signature du contrat.

État des routes
- Le réseau routier s’améliore, le pays disposant désormais de plus de 20 000 km de routes de 4 à 6 voies, autour des grandes villes (expressways) et à travers le pays (les principales national highways). Mais en dehors de ces nouveaux axes, les routes (y compris certaines NH, national highways) demeurent assez mauvaises et étroites mais fréquemment goudronnées... entre les nids de poule.
En période de mousson, les routes et les ponts sont parfois coupés, obligeant à de grands détours. De plus, à cette période, il y a une recrudescence de monde. On roule à peu près à 50 km/h en vitesse de pointe.

- Entre les villes d'Inde du Nord, sur les nouvelles quatre ou six-voies qui rayonnent autour de Delhi, il y a relativement peu de circulation, à part les camions qui roulent assez lentement. Malgré cela, ils ont du mal à se laisser doubler.

- Il y a assez peu de circulation en dehors des agglomérations, à part les camions qui roulent assez lentement. Malgré leur lenteur, ils ont du mal à se laisser doubler. Quand vous les croisez, mieux vaut carrément s'arrêter sur le bas-côté, quitte à s'embourber.

- Évitez de rouler la nuit : avec l'absence d'éclairage, les feux des camions qui éblouissent, les cyclistes, les piétons et les animaux, bonjour les dégâts !

- Hormis dans les grandes agglomérations et sur les nouvelles quatre-voies, la signalisation est quasi inexistante, et la plupart des panneaux sont rédigés en hindi.

- Attention aux dos-d'âne.

- Le passage de certains ponts est payant. Exigez un reçu pour éviter de repayer de l’autre côté.

- À chaque frontière ou à l'entrée et à la sortie des villes, vous trouverez de longues files de camions : c'est l'octroi. Doublez le tout et passez sous les barrières, cela ne vous concerne pas.